Voilà plusieurs mois que le blog sommeille. La paresse ne s’est pas installée pourtant. Seulement, la peinture s’est faite intérieure, silencieuse, tapie au fond de l’esprit d’hibernation. Pas d’images autres que mentales. Mais un murissement, comme un rugissement, se révèle aujourd’hui. Allons voir…
Le travail à partir de photographies est aujourd’hui privilégié. Il est utile à l’apprentissage de la composition, de l’agencement des couleurs, de l’utilisation du noir et blanc. Il permet d’évaluer les contrastes et les valeurs.
La photographie est de plus, une représentation plane, ce qui favorise l’appréhension de la toile, de la mise en place de la fiction de l’espace. Dans les temps plus anciens, les élèves apprenaient d’abord la peinture par le biais de la copie. Ils copiaient les toiles de Maîtres avant de se confronter au motif. C’est suivant ce modèle, à ce détail près que la photo remplace le chef d’œuvre magistral, que je m’engage à laisser tomber le motif quelques temps, afin de renforcer mon dessin et la maîtrise de la couleur.
Cependant, la peinture reste un moteur de poétisation du monde qui m’entoure, de mon environnement, de mes amis. Elle cristallise la beauté de tout, la beauté dans tout. Elle ment vrai, dévoile les pays sans impuretés, qui prétendent un jour élever plus l’esprit. Ainsi, sont présentés les lieux avec lesquels je suis en connexion, Lyon, la Haute Loire, mais aussi ceux extirpés de magazines divers.
Afficher l'album en entier Haute Loire, été 2010.
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